samedi 25 mai 2013

Californie - part one - San Diego

La Californie. J'y suis allée un peu sur un coup de tête. Elle n'était pas sur ma liste d'endroits à visiter. Comme j'avais de l'argent pour aller en vacances cette année, je regardais mes options. Il y a longtemps que je voulais aller à Yellowstone, mais quand j'ai vu les moyennes de température pour le mois de mai, ça m'a un peu fait changer d'idée ! Et de fil en aiguille, la Californie m'est apparue comme une belle destination. Plus je lisais sur le sujet, plus je voulais y aller !

Alors d'abord, ce qu'il faut savoir : la Californie, ce n'est pas Cuba. N'espérez pas vous baigner dans la mer ou sortir en petite robe en ville la nuit. L'océan Pacifique est froid et constamment déchaîné, il fait pas mal froid en ville le soir et c'est venteux (donc veste + coupe-vent le soir pour moi, surtout à San Francisco !). La Californie, c'est une série de microclimats et de contrastes. Le brouillard et le vent peuvent être très localisés (et très intenses). Dans le même après-midi, on a fait des randonnées en camisole où on avait très chaud suivi quelques kilomètres plus loin par des points de vue où on gelait malgré la veste, le coupe-vent et le soleil. La côte est très brumeuse mais le brouillard est localisé en largeur et en hauteur, c'est-à-dire qu'il peut faire gros soleil au-dessus de la couche de brouillard ou à quelques centaines de mètres de celui-ci. En mai, il fait très chaud dans le désert (44°C) mais très froid en montagne (près de 0°C le matin), alors il faut prévoir des vêtements chauds. Contrairement à ce qu'on peut croire, les villes comme San Francisco ne sont pas très chaudes (environ 20°C en été seulement à cause du brouillard de côte). Même San Diego est frisquet quand le soleil se couche. En conclusion, ça prend huit sortes de chandails et autant de sortes de souliers quand vous allez en Californie !

Première étape : départ de Montréal. Prenez soin d'acheter vos billets d'avance (533$ pour moi, excluant les frais de bagages et la nourriture - mais vous pouvez amener à manger dans l'avion). Le vol avec une escale à New York est d'une durée totale d'environ 8 heures et le décalage horaire de -3 heures.

On atterrit d'abord à San Diego avec 30 minutes d'avance, tout juste avant l'heure du midi. Mais nos bagages n'ont pas suivi car la connection à New York a été trop courte. Les employés de l'aéroport ont été extrêmement gentils, autant le monsieur aux bagages que la dame au kiosque d'information qui nous explique comment nous rendre en ville. En fait, "en ville" ce n'est pas très loin car l'aéroport de SD est en plein centre-ville. Quand on atterrit, on peut littéralement dire bonjour aux gens dans les tours à bureaux à travers le hublot. On se dirige donc au Balboa Park, un parc avec des bâtiments clairement inspirés de l'architecture espagnole : beaucoup de blanc et de fioritures. C'est très joli mais très chaud car tous les chemins sont pavés et il y a beaucoup de voitures qui circulent dans le parc (ce côté m'a un peu déplu quand même). On marche un peu dans l'allée centrale, très touristique, où on a notamment pu voir une société d'adoption de perroquets abandonnés avec une pancarte "Unruly children will be sold to the circus" qui m'a beaucoup fait rire !! On se dirige au fond du parc et on découvre un endroit paisible avec peu de touristes (et pourtant, l'endroit est tellement beau !) : la roseraie et le jardin de cactus. On a pu aussi y observer plusieurs espèces d'oiseaux ainsi que nos premiers lézards du voyage. Outre les lézards, il y a aussi des colibris à profusion partout en Californie. En revenant sur nos pas, on tombe sur le Botanical Building qui présentait notamment une exposition d'orchidées vraiment super.

Le soir, on va souper au Lucha Libre, un tacoshop sur le thème de la lutte mexicaine. C'était vraiment LE resto où je voulais aller à SD ! Il y a toujours une file et très peu de tables pour manger, mais il y a un bon roulement alors ne vous laissez pas abattre. Les employés sont ultra sympathiques, le décor kitsch à souhait et en plus, il y a un bar à salsa pour aller avec les nachos. OUAIS ! On les a toutes goûtées et ma préférée était la blanche (genre crème sûre fines herbes je pense). J'ai commandé un Surfin' California burrito (tel que vu dans l'émission Man vs Food - que je n'ai même pas vue en plus...) qui contient du steak, des crevettes, des frites, des avocats, du fromage et du pico de gallo, avec de la horchata (mon drink fétiche du voyage). C'était énorme, j'ai tout mangé et le lendemain matin je n'avais même pas fini de digérer, hihihi !!

Nous sommes restées à l'hôtel Howard Johnson Inn, un motel près de tout : aéroport, autoroute, transport en commun, seaworld pour les intéressés. C'était tranquille, pas cher et les employés étaient super sympathiques. Le déjeuner inclus était so-so (gruau, céréales, toasts, machine à gaufres, pommes pas belles, parfois du yogourt "léger avec gélatine et acésulfame potassium") mais comme l'hôtel est dans un secteur commercial, il y a moyen de manger ailleurs si on veut.

Le lendemain, nous sommes allées chercher notre auto chez Alamo - réservée en ligne à l'avance, moins de 200$ pour une semaine, kilométrage illimité, Chevrolet Sonic toute équipée, permis de conduire québécois accepté. Nous sommes allées à la découverte de la côte de San Diego ! Premier arrêt au parc de Torrey Pines. Petit truc : entrez en bas du parc mais conduisez jusqu'en haut de la côte, il y a un stationnement près du visitor center qui vous amène à côté du début des sentiers. C'était très brumeux sur la côte ce jour-là, le brouillard "roulait" dans le parc, littéralement. Nous avons fait le Razor point trail, Yucca point trail et Beach trail. Nous avons vu toutes sortes d'oiseaux dont le California Thrasher, avec un bec bien spécial ! Les sentiers sont assez courts et de niveau débutant mais nous avons bien mis 3h pour les parcourir avec toutes les pauses photo et les pauses "émerveillement".

Nous avons ensuite dîné à La Jolla (prononcer Oya) chez Harry's coffee shop, une institution dans le secteur. On y sert du comfort food américain. J'ai pris un tuna melt with avocado et une limonade à la fraise. Avoir eu plus faim, j'aurais aussi pris un rootbeer float ou un de leurs milkshakes !

Nous voulions visiter la Jolla mais c'est un endroit très touristique et nous n'avons pas réussi à trouver de stationnement dans le secteur de la Cove ou des phoques. Nous nous sommes arrêtées un peu plus loin et avons fait une superbe découverte : une plage avec des tidepools ! Les tidepools, ce sont des creux dans la roche qui restent plein d'eau à marée basse. On peut y observer des crabes, anémones, coquillages et parfois des poissons. C'était vraiment super, ça nous a même fait oublier le vent hyper froid qui soufflait ! Nous avons continué notre chemin dans des petites rues du quartier. Les maisons sont superbes (c'est un quartier huppé de bord de côte quand même) et on a trouvé des points de vue à couper le souffle.

Nous voulions ensuite visiter Point Loma (reconnu aussi pour ses tidepools) mais le site fermait èa 17h ?!?! On a donc plutôt fait un arrêt au cimetière militaire Rosecrans sur le chemin puis on a traversé la ville pour aller à la plage du Coronado, un complexe hôtelier huppé (comment dormir dans un hôtel cheap de nuit, mais visiter les quartiers riches de jour, hihihi !!). La plage était incroyable et le sable brillait comme de l'or lorsqu'il était mouillé (il paraît qu'il y a du mica dans le sable qui donne cet effet). Nous sommes ensuite allées prendre un cocktail dans le Gaslamp quarter (la "rue St-Denis" de San Diego si on veut) chez Brick and Mortar puis on a soupé dans un resto thaï car on n'arrivait pas à se brancher sur ce qu'on voulait manger.

En gros, San Diego c'était comment ? Je tiens d'abord à dire que c'est une des villes que j'ai préféré (les autres étant Santa Barbara et Pasadena). Le centre-ville est assez petit, il y a peu de gratte-ciel mais la banlieue est très étalée. Les édifices sont principalement blancs et bordés de très grands palmiers. Il y a des fleurs PARTOUT, alors la ville entière sent les fleurs, c'est capotant. Les plages sont superbes, on a accès à la côte facilement, il y a de superbes parcs, autant en ville qu'à l'extérieur. Bref, vraiment mon genre de place ! Ça me faisait penser à Montréal au niveau ambiance, mais avec la mer et les palmiers. C'est pas le paradis ça ?

Prochaine étape : le désert.

On a vu plusieurs de ces arbres dans la ville, il attiraient les colibris notamment

Botanical Building, Balboa Park

Balboa Park

Jardin de cactus, Balboa Park

Jardin de cactus, Balboa Park

Jardin de cactus, Balboa Park

Orchidée

Orchidée

Botanical Building, Balboa Park

Orchidée

Orchidée

Balboa Park

Les oiseaux de paradis sont utilisés à profusion dans les arrangements floraux décoratifs (du genre plate-bande, terre-plein, etc.), il y en a partout !

Lucha Libre

Lucha Libre

Le Surfin' California Burrito, plus gros que ma face, hahaha !

Dans les toilettes du Lucha Libre, il y avait plein de reproductions de tableaux connus, en version lutte mexicaine. J'adore !

Torrey Pines (bien brumeux)

Torrey Pines

Torrey Pines

Torrey Pines

Torrey Pines

Plage de Torrey Pines

Plage de Torrey Pines

Cactus en fleur, Torrey Pines

Tuna melt chez Harry, La Jolla

Tidepools, la Jolla

Exemple de maison à la Jolla

La Jolla

La Jolla

Cimetière militaire Rosecrans

Plage du Coronado

Mes pieds dans l'eau du Pacifique !!!

Plage du Coronado qui brille comme de l'or

Complexe hôtelier Coronado

Cocktails au Brick and Mortar

mercredi 22 mai 2013

Salsa cuite

De retour de mon voyage de Californie !!! J'ai passé 9 jours au soleil (car il ne pleut pas en été en Californie), j'ai visité le désert, la côte, la ville, les montagnes. J'ai vu des choses plus grandes que nature. Je me suis nourrie de bouffe mexicaine (carnitas et horchata for me !!!). J'ai passé de 44°C à 5°C. J'ai vu toutes sortes de monde. J'ai conduit près de 50 heures pour parcourir le territoire. Et j'ai pris près de 900 photos, que je me dois de trier avant de vous les présenter ! Donc les billets arriveront d'ici quelques jours. En attendant, une petite recette de salsa que j'ai fait le lendemain de mon retour, because la bouffe mexicaine, je ne m'en tannerai jamais !

Il y a plusieurs années déjà, peu de temps avant de créer mon blog, j'ai développé une salsa maison en version cuite. À cette époque, je trouvais que trop de recettes de salsa étaient crues alors que celle en pots qu'on achète à l'épicerie est visiblement cuite. J'ai donc lu la liste d'ingrédients sur un pot que j'avais à la maison et j'ai tenté de reproduire la recette. Je dois avouer que le résultat est très convaincant !

2 litres environ

2 boîtes de 946 ml de tomates en dés non assaisonnées (ou entières, passées rapidement au pied mélangeur)
1 petite boîte de pâte de tomate (156 ml)
1 poivron vert épépiné
1 oignon
2 gousses d'ail (au goût - 4 pour moi)
2 piments forts (au goût - 4 petits jalapenos du jardin pour moi)
Une pincée de cumin
1 cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à soupe de vinaigre blanc
Une pincée de poudre de chipotle (facultatif)
Sel, au goût

Note : On peut remplacer la moitié des boîtes de tomates par 10 tomates italiennes épépinées, hachées.

Hacher le poivron, l'oignon, l'ail et les piments forts.

Tout mettre dans un chaudron incluant le jus des tomates et bien mélanger. Porter à ébullition puis mijoter à feu moyen-doux à découvert pendant environ 20 minutes, ou jusqu'à obtention de la texture désirée.

Vous pouvez mettre en pots, congeler ou garder au frigo si c'est pour une consommation à court ou moyen terme.

samedi 11 mai 2013

Cabane à sucre du Pied de cochon - FINALLY !

Au moment où vous lirez ces lignes, je serai probablement dans l'avion en direction de San Diego ! Eh oui, c'est ce samedi 11 mai que débute mon périple californien. Pour vous occuper d'ici mon retour, je vous propose un petit review de ma sortie à la cabane à sucre du Pied de cochon (parce que non, les cabanes à sucre traditionnelles ne sont pas assez décadentes, grasses et sucrées... hihihi !).

D'abord : végétariens et diabétiques, abstenez-vous de lire ce post ! La cabane APDC, c'est de la viande, du gras et du sucre, point. Pas l'ombre d'un fruit au menu, et je ne considère pas 2 bouchées de légumes comme une portion digne du guide alimentaire canadien.

Pour ceux et celles qui sont encore avec moi, attendez-vous à quelque chose de grandiose. Vous aurez mal au foie à la simple lecture de ce billet. Je crois que j'ai même eu des palpitations cardiaques au cours du repas, hihihi !! Disons que c'est un menu qu'on se permet une fois par année, et c'est amplement suffisant. Suffisant pour permettre à notre foie de se nettoyer, mais juste assez pour y rêver pendant les 364 prochains jours, en attendant d'y retourner l'année d'après.

Ce qu'il faut savoir avant d'aller à la cabane, c'est qu'on ne doit pas être pressé de s'asseoir. En effet, nous avons mis près de 40 minutes pour avoir une table, malgré que nous avions réservé. Ce fut toutefois une bonne raison pour tester le martini à la tire d'érable, somme toute assez cher, soit 14$, pour une once et demie de vodka avec un bâton de tire dedans, mais ô combien pittoresque ! Et maintenant, passons aux choses sérieuses.


Tout d'abord, les hors d'oeuvres. Ah ben oui. Monsieur Picard n'allait pas simplement nous garrocher une soupe aux pois et des cornichons sucrés. Ah ben non. Nous avons plutôt eu droit pour débuter le tout à une tour de mignardises. Une empilade de plein de bonnes choses sucrées. Oui, on commence avec un dessert. Et alors ? Qui se plaindrait d'un repas qui débute ET se termine par un dessert ? Pas moi ! Cette mise en bouche se voulait une ode à l'érable avec sa dizaine de douceurs déclinées sur un même thème. Les plateaux étaient composés des classiques cornets de tire et de sucre à l'érable, de whippets maison à l'érable, de cannelés à l'érable (cuits à la perfection), de tire éponge à l'érable, de barbapapa à l'érable (réellement délicieuse), de trous de beignes à l'érable (mes "moins préférés" du lot), de croissants aux amandes, de popcorn au caramel à l'érable, de shooters de whisky à l'érable (c'est pas pour les faibles ça !!!), de crème caramel à l'érable et d'une gelée de yogourt à l'érable, qui détonait avec le reste avec sa pointe d'acidité mais qu'on a tout de même bien apprécié.


Personnellement, j'en avais déjà eu pour mon argent juste avec ce plat, mais ça ne faisait que commencer. Après les hors d'oeuvres vinrent ce qu'ils ont appelé les "entrées". D'abord, une omelette aux patates et fromage garnie de bacon fumé maison et de ris de veau. Je ne suis pas particulièrement fan de ris de veau, alors je ne vous entretiendrai pas sur la saveur de celui-ci, mais je peux vous dire que la cuisson était parfaite : panure légère et citronnée à l'extérieur avec un intérieur fondant et moelleux. Pour les adeptes, je suis certaine que c'est du bonbon. L'omelette en soi était parfaitement réussie et je n'ai absolument aucun mot pour décrire à quel point les gros morceaux de bacon étaient divinement délicieux et fumés à la perfection.


Comme deuxième entrée, nous avions droit à une crêpe garnie de fèves au lard, fromage cottage et de généreux morceaux de foie gras et de saumon fumé. À première vue, c'est une drôle d'association, mais je vous jure que c'était dément ! Je ne suis pas du genre à mélanger ma nourriture (ceux qui me connaissent rient amplement de moi sur ce sujet...!) mais cette fois, j'ai pris des bouchées contenant un peu de tout et j'ai été absolument ravie. En plus c'est tout con à faire, je pourrais en faire à la maison ! Bon, le foie gras en moins, disons que c'est pas dans mon budget hebdomadaire comme ingrédient...


Comme troisième entrée, nous avions une salade aux abats (foie, coeur, gésiers) garnie d'oreilles de criss. Alors là, oubliez les oreilles de criss hyper salées et assez dures pour vous briser une dent en croquant dedans. Imaginez plutôt une oreille de criss au goût léger et à la texture fluffy. Je ne sais pas comment ils les cuisent, mais elles sont littéralement puffées, pleines d'air. Un pur plaisir à manger. Ce n'est pas moins gras, mais c'est tellement plus agréable sous la dent ! Pour ma part, je ne suis pas très "abats" mais j'ai goûté à tout ce que j'ai eu dans mon assiette. Le foie était encore rosé, ce qui est la cuisson attendue pour cet abat. Mais rien à faire, je n'aime pas le goût du foie. Les coeurs (ou rognons ? Ce n'était pas clair pour moi) étaient exquis par contre, avec un bon goût et une texture bien ferme sous la dent.


Comme dernière entrée, deux pilons de canard en sauce BBQ à l'érable à se partager. Ça faisait plus "classique", mais c'était délicieux et je ne me suis pas lassée de m'en lécher les doigts !



On passe ensuite au plat principal. Avant que ces plats arrivent, on avait encore de l'énergie et on croyait avoir de l'espace dans notre estomac, mais grave erreur... On nous amène un demi poulet désossé farci d'un mélange de saucisse, homard et foie gras ainsi qu'un jambon glacé à l'érable et à l'ananas, le tout accompagné de ridicules haricots verts (mon avis : c'est une blague de Martin Picard). Le poulet était cuit à la perfection : tendre et juteux. Pour ma part, j'ai trouvé le goût de la farce trop viandeux, mais ça ce sont mes goûts bien personnels de mangeuse de tofu ! Reste que c'était un plat très réussi. Le jambon a fait l'unanimité : on l'a adoré. Un gros morceau de cochon qui s'effiloche à la fourchette, un tantinet salé mais que voulez-vous, c'est du jambon ! Les haricots, pour être bien honnête, je n'y ai pas goûté lors du repas. J'en ai ramené dans mon doggy bag, mais ce n'est pas pareil une fois réchauffé.





À ce point-ci, on est prêts à éclater et on rêve juste de se coucher en boule dans un coin pour dormir. Juste le fait de manipuler les restants pour les mettre dans nos doggy bags nous lève le coeur, c'est tout dire. Mais quand on voit arriver le dessert, une porte secrète s'ouvre dans notre estomac et on plonge dedans tête première !

Premier dessert : crème glacée à la vanille garnie de tire à l'érable. Bon, comme de la crème glacée, ça ne se ramène pas à la maison, on se "force" à la manger (gros sacrifice... on a vidé le bol !). La crème glacée était molle, juste comme je l'aime. Je ne sais pas si c'était sa texture habituellement ou si les 30 degrés au soleil aidaient à la ramollir. Le fait était que c'était excellent.


Arrive ensuite un plat sous cloche qui baigne dans une mystérieuse fumée. La cloche se soulève et nous révèle un gâteau des anges étagés garni d'une meringue à l'érable et de pacanes pralinées. Oh my god... Celui-là, on l'a coupé en quatre et on a tout ramené parce que sérieusement, on ne pouvait plus rien avaler. Je l'ai mangé le lendemain et je n'ai pas regretté d'avoir attendu car j'ai pu le savourer à ma guise : un gâteau des anges plutôt dense (ce qui me plaît bien, car je n'aime pas la texture typique du gâteau des anges) et légèrement citronné, une meringue aérienne merveilleusement "érablée" et une garniture aux pacanes vraiment cochonne. Vraiment, un superbe gâteau. Je n'hésiterais pas une seconde à le refaire chez moi pour des invités. Et la meringue à l'érable, quelle belle invention !



Par la suite, sur les conseils de Joël, on va prendre une marche dans le boisé jusqu'à l'enclos des cochons (environ 15 minutes de marche pour ceux que ça intéresserait). La forêt est magnifique et on croise des talles de trilles blanches à perte de vue. L'enclos des cochons est immense et contient probablement une vingtaine de têtes (visibles), dont la moitié en mignons porcelets, possiblement le fruit du dur labeur que Joël a pu observer lors de sa visite précédente... En effet, il a dû travailler fort le gros verrat ! On a vu des cochons se rouler dans la boue, se gratter sur des poteaux, manger de la tôle (!) - comme dans le film Chat noir chat blanc, pour les initiés - et deux des jeunes se sont évadés de l'enclos pour y retourner via la clôture électrique. En fait, le premier s'est fait prendre par le courant, et le deuxième, voyant la malchance du premier, a décidé de sauter par-dessus le fil. Pas si bête !

Celui de gauche, c'est le gros verrat !

Des porcelets de toutes les couleurs !

Les deux fugitifs

Bref un excellent repas, une orgie de bouffe qu'il est préférable de garder pour les grandes occasions. Personnellement, je ne compte plus aller dans les cabanes traditionnelles. L'expérience culinaire n'est même pas comparable. Vivement 2014 pour la prochaine édition !